Actualité, Sam 17 juin 2023
Le 7 juin 2023 la Fondation de la Résistance a co-organisé avec le Musée Départemental de la Résistance et de la Déportation de Haute-Garonne et son directeur Antoine GRANDE, une journée d'études sur le thème "le CNR, une éthique en actions : réunir le CNR" . Cette journée a été organisée en partenariat avec l'Université de Toulouse (laboratoire FRAMESPA) et soutenue par le Ministère de l'Education nationale. Cette journée a été ouverte par Gilles-Pierre LEVY, président de la Fondation de la Résistance et Vincent GIBERT, vice-président du Conseil départemental en charge de la mémoire.
Après un mot d'introduction par Antoine GRANDE et Fabrice GRENARD, une centaine de participants et participantes, dont beaucoup d'enseignants et enseignantes, sont venus assister à des interventions articulées autour de quatre thématiques :
- « singulières résistances », avec des communications de Laurent DOUZOU (La société clandestine de la Résistance »), Fabrice GRENARD (« Les débuts de la Résistance en Zone sud ») et Thomas FONTAINE (« des juifs et des communistes en Résistance : l'exemple de la FTP-MOI »)
- « Quelles valeurs pour la Résistance » : Cécile VAST est intervenue sur « l'identité de la Résistance, Elerika LEROY sur « François VERDIER, un engagement maçonnique », Jean-Marie GUILLON sur « la Résistance et la République » et Julien BLANC sur le sujet « De Paris à Toulouse : antifascisme et engagement résistant »
- « Réunir le CNR et animer les débats » : Après un rappel de ce qu'a représenté « organiser et animer la réunion du 27 mai 1943 » par Frantz MALASSIS, Claire ANDRIEU a proposé une réflexion sur le thème « adopter un programme ». Bruno LEROUX a lui évoqué « la droite dans le CNR » à travers « l'exemple de Lecompte-Boinet »
- « Mises en perspective et usages du CNR » : trois prises de parole se sont succédées pour terminer la journée, par Raphaëlle BELLON (« quelle place pour le CNR dans les programmes d'enseignement depuis la fin de la guerre ? »), Steffen PRAUSER (« une comparaison entre le CNR et le CNL en Italie »), Jean-Jacques MIRASSOU (« Pourquoi une loi sur le 27 mai »).
Jacque CANTIER, professeur à l'Université de Toulouse Jean Jaurès, a clôturé cette riche journée, au cours de laquelle l'exposition conçue par la Fondation de la Résistance sur le CNR a été montrée dans les jardins du Musée. Les participants et participantes ont également pu découvrir des publications de la Fondation, dont le numéro de la Lettre consacré à Jean Moulin.
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