Écrire sous l’occupation. Du non-consentement à la résistance : France-Belgique-Pologne 1940-1945 Du 13/10/2009 au 15/10/2009 à Besançon, Petit Kursaal Écrire sous l'occupation. Du non-consentement à la résistance : France-Belgique-Pologne 1940-1945. Colloque international organisé par Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (Centre d'histoire et de recherches sur la Résistance), L'Université de Franche-Comté , La Fondation de la Résistance. Besançon, Petit Kursaal, 13, 14 et 15 octobre 2009. avec le soutien de : La Région Franche-Comté , La Ville de Besançon , Le Ministère de la Défense (Direction de la Mémoire du Patrimoine et des Archives) Présentation Qu'est-ce qui pousse les femmes et les hommes à écrire pour dire leur « mal vivre » de l'occupation et leur refus de s'en accommoder qu'ils prennent la forme du non-consentement ou qu'ils aillent jusqu'à la résistance ? L'écriture est ici considérée dans ses multiples formes : écrits de la Résistance organisée (notes intérieures et publications clandestines) ; écrits privés (correspondance personnelle ou journal intime) ; écrits de fiction (romans et poésie) ; écriture savante (des journalistes et écrivains) et écriture populaire (graffiti, poésie spontanée, chants des maquis). Pour saisir la fonction et la signification de l'écriture sous l'Occupation, deux approches sont combinées (et deux champs disciplinaires associés). Une approche par la langue, comme phénomène linguistique, instrument de communication et comme expression littéraire avec le choix de l'imaginaire comme mode de transposition d'une expérience vécue et comme moyen d'évasion d'une réalité difficilement supportable. Une approche par l'histoire, comme appréhension d'hommes et de femmes dans la société de leur temps avec son contexte spatio-temporel bien particulier ; histoire qui privilégie les dimensions sociopolitiques, culturelles et anthropologiques. La dimension européenne (France, Belgique, Pologne) est nécessaire pour saisir les variants et invariants de l'écriture dans des conditions d'occupation et des contextes culturels nationaux très divers.
Mardi 13 octobre 2009 à partir de 13H30 : accueil des participants 14H15 - séance d'ouverture
14H45 - 1ère séance : L'écriture intime Président : Jean Vigreux (Université de Franche-Comté)
Mercredi 14 octobre 2009 9H - 2ème séance : Résister en écrivant Président : Pawel Rodak (Université de Varsovie)
•· Laurent Douzou (IEP de Lyon) - Usages de la presse clandestine dans la Résistance française
14H ‑ 3ème séance : Les formes de l'écriture Président : Philippe Lejeune (Université de Paris-Nord)
16H30 - 4ème séance : Engagements d'écrivains Président : Jeanyves Guérin (Université de Paris 3)
Jeudi 15 octobre 9H - 5ème séance : Face à la répression et aux persécutions Président : José Gotovitch (Université Libre de Bruxelles)
14H - 6ème séance : Face à la mort Président : Jean-Yves Debreuille (Université de Lyon 2)
15H30 - 7ème séance : Perspectives et conclusions Président : Antoine Prost (Université de Paris 1)
Responsables scientifiques : Bruno Curatolo, professeur de Littérature française et François Marcot, professeur émérite d'Histoire contemporaine (Université de Franche-Comté) Comité scientifique : Laurent Douzou, José Gotovitch, Pierre Laborie, Jeanyves Guérin, Jean-Marie Guillon, Andrzej Paczkowski, Claire Paulhan, Antoine Prost Renseignements pratiques : Lieu : Petit Kursaal, place du Théâtre, parc Granvelle Tél. 03 81 87 83 00 Comment s'y rendre : Bus CTB n°10 départ Gare Besançon-Viotte, arrêt Granvelle. Parking le plus proche : parking de la Mairie Contact : documentation.resistance@besancon.fr |