Concours National de la Résistance et de la Déportation
palmarès du concours 2003-2004
Le Palmarès national
Première catégorie. Classes de tous les lycées. Devoirs individuels :
- Danae von Arx, lycée Pasteur, Besançon (Doubs) ;
- Yann Blouin, lycée A. Chevalier, Domfront (Orne) ;
- Ludovic Efkhanian, collège-lycée international Cévenol, Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) ;
- Typhaine Portal, lycée Jacques Cartier, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
- Yannick Grand et Élodie Bourdolle, lycée Paul Héroult, Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) ;
- Adrien Fournier, Charles Dupenne et Julien Weber, école d'enseignement technique de l'Armée de l'Air, Saintes-Air (Charente) ;
- Quentin Bigaud et Florentin Normand, lycée militaire de Saint-Cyr (Yvelines) ;
- 28 élèves du lycée agricole de Merdrignac (Côtes d'Armor).
- Marc Vuillemey, collège Aristide Briand, Lons-le-Saunier(Jura);
- Gauthier Verbeke, collège P. Mendès, Arques (Pas-de-Calais);
- Karim Maad, collège de la Source, Amneville (Moselle);
- Marilou-Lucie Roques, collège Alphonse Daudet, Draveil (Essonne).
- 27 élèves du collège Jean Moulin, Pontault-Combault (Seine-et-Marne) ;
- Louis Bouchet, Emmanuel Bureau, Anne-Charlotte Delfosse et Robin Plantive, collège Émile Zola, Royan (Charente-Maritime) ;
- Fériel Jedidi, Lilia Mezghani, Meriem Gribaa, Abdou Harrazi et Anis Lili, lycée français Pierre Mendès-France, Tunis Mahrajène (Tunisie) ;
- tous les élèves de troisième du lycée français François Mitterrand, Brasilia (Brésil).
Remise des prix
Remise des prix le Mercredi 19 janvier 2005 à midi.
Réception offerte par les associations de résistants et de déportés au Cercle militaire de Paris.
Les lycéens et collégiens accompagnés de leurs professeurs ont été accueillis au Cercle Militaire par de nombreux dirigeants d'associations d'anciens résistants ou déportés. On citera notamment : Mmes Lucie Aubrac, vice-présidente d'honneur de la Fondation de la Résistance, Jacqueline Fleury, présidente de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) ; MM Claude Barthe, président du Jury national du concours de la Résistance et de la Déportation ;Philippe Boiry, président de l'association nationale des combattants volontaires de la Résistance (ANCVR) ; Georges Caïtucoli, secrétaire général de la Fondation de la France libre ; Louis Cortot, compagnon de la Libération ; Robert Créange, secrétaire général de la FNDIRP ; François Perrot, président de l'Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus (UNADIF) ; Olivier de Sarnez, président de l'Association nationale des médaillés de la Résistance française, Jacques Vico, président de l'UDCVR du Calvados. Après que M. Jean Rousseau, président de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR), eut félicité les lauréats pour la qualité de leurs travaux, " où apparaissent la connaissance ainsi acquise mais aussi un souffle personnel faisant espérer en leur génération ", et remercier les professeurs pour leur investissement personnel dans ce concours, initié par la CNCVR, " outil essentiel de la Mémoire pour les jeunes ", lecture a été faite du palmarès. En plus d'un certains nombre d'ouvrages et de cassettes vidéos, dont certains ont été offert par le préfet Victor Convert, directeur général de la Fondation de la Résistance, Raymond Aubrac a offert le prix spécial de la Fondation de la Résistance à quatre lauréats. Ce prix spécial a été crée en 2001 par Lucie et Raymond Aubrac qui ont versé à la Fondation de la Résistance l'intégralité des dommages et intérêts qu'ils avaient perçus à l'issue d'un procès. Chaque année, grâce aux revenus de cette somme, notre Fondation peut récompenser plus particulièrement quelques lauréats nationaux.
Les élèves et les professeurs se sont succédés à la tribune pour recevoir leur prix aux applaudissements de l'assistance, avant que tout le monde se retrouve autour d'un déjeuner fraternel dans les somptueux salons du Cercle militaire.
La Fondation de la Résistance tient à remercier particulièrement MM. Yves Leleux, Jean Mahieu-Villars et Albert Sernissi pour l'organisation de cette cérémonie.
À 17 heures, après la visite du bureau du général de Gaulle à l'hôtel de Brienne, les lauréats et leurs professeurs se sont retrouvés, à l'hôtel de Lassay de l'Assemblée nationale, pour assister à la remise officielle des prix en présence de M. Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, de M. François Fillon, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement et de la Recherche, de M. Hamlaoui Mékachéra, ministre délégué aux Anciens combattants et de M. Pierre Messmer, ancien Premier ministre, président de la Fondation de la France libre. Claude Barthe, inspecteur général honoraire de l'Éducation nationale et président du jury national a donné des indications très utiles sur l'évolution du concours.
Il a noté une hausse sensible (2,65%) de la participation globale (45 243 candidats en 2004 contre 44 072 candidats en 2003).
Cependant, les écarts de participation entre les différentes académies sont grands. Ainsi, C. Barthe précise que " quelques grosses académies fournissent d'une année sur l'autre de forts contingents, par exemple celles de Bordeaux, Grenoble, Lille, Montpellier, Nancy-Metz, Toulouse. D'autres, de taille importante, restent en dessous de leurs possibilités : Lyon, Créteil, Paris, Versailles notamment. " Il poursuit en indiquant " que le taux de participation au concours [semble] inversement proportionnel au taux d'urbanisation du territoire. Cette observation ne peut certainement pas être l'unique explication du phénomène mais elle paraît traduire néanmoins une implication moins grande des zones à forte densité humaine dans l'entretien de la mémoire collective, comme si dans ces régions l'accélération technologique, les transformations rapides des modes de vie, la complexité des structures sociales et peut-être le renouvellement plus fréquent des professeurs conduisaient à effacer plus vite les traces du passé et à réduire le goût et la volonté d'en perpétuer la mémoire. ".
Le lendemain, les lauréats ont enchaîné de nombreuses visites culturelles dans Paris et sa proche banlieue. Ils ont ainsi pu se recueillir au Mont-Valérien et à la cascade du bois de Boulogne, parcourir les salles consacrées à la Seconde Guerre mondiale du Musée de l'Armée avant d'être reçu par le général de Boissieu, chancelier de l'Ordre de la Libération et de visiter le musée de cet ordre prestigieux
Frantz Malassis